Perspectives du parcours de soins -May-Lie

 

Un test pour mesurer les marqueurs tumoraux lui a causé tellement de stress que May-Lie a demandé l'arrêt du test.

Témoignage écrit

Ok, à l’hôpital quand j’ai rencontré l’oncologue à un moment donné, il parlait des marqueurs. Les marqueurs tuméraux sont hauts. J’avais téléphoné à Info Cancer, on a une ligne anonyme Info Cancer. « Faites-vous en pas, vous venez de finir la chimiothérapie. Faites-vous en pas, c’est correct, c’est normal, ça va avec, ça va baisser. » Bon! Mais ça a comme toujours un peu joué.  Je ne suis pas tombée au normal, à 2,5 comme la plupart, je roulais entre 4, 4,2, 4,5. J’ai eu droit à une résidente à un moment donné, et elle est allée chercher l’oncologue que j’ai vu. Ouais, mais j’ai dit : « Les marqueurs n’ont jamais été normaux! » Il a dit : « Tu peux avoir un autre bilan sanguin demain, puis ça peut être différent. » Bon. Ce qui fait qu’à partir de ce moment-là, que j’ai parlé de marqueurs, ils n’ont plus jamais été analysés. C’était pour moi de l’anxiété. Mais là ils analysent le foie, les reins, l’hémoglobine, les plaquettes, tout ça, mais les marqueurs ne sont pas analysés, les marqueurs tuméraux au niveau du cancer du sein. J’ai téléphoné à Info Cancer, j’ai parlé avec l’infirmier, il a dit « Normalement, c’est pour indiquer qu’il y a quelque chose qui n’est pas tout à fait normal. C’est juste pour indiquer. Ce n’est pas une assurance que ça va bien, puis ce n’est pas une assurance que ça va mal non plus. ».


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